Les techniques de sortie en Tuishou
L'exercice de pousser avec les mains ou tuishou est une des sept étapes de l'apprentissage du yiquan. Cet exercice diffère quelque peu de celui pratiqué en taijiquan, dans lequel quatre techniques essentielles (peng, lu, ji, an) sont travaillées en harmonies avec les réactions du partenaire. Le tuishou travaillé en yiquan est plus libre et permet d'y intégrer un éventail de technique infini. Il comprend deux types d'entrainement : le tuishou à une main, en contrôle extérieur; et à deux main, en contrôle intérieur à la garde adverse.
Cet exercice s'aborde de manière statique, en pas fixe mais prend tout son sens dans un deuxième temps, lorsqu'il est travaillé en déplacement.
Selon monsieur Yao zongxun : « Les formes de tuishou pratiquées au sein de l’école du Yiquan sont plus proches des conditions d’affrontement lors d’un combat que celles des autres écoles de boxe. Elles comprennent des déplacements ainsi que l’utilisation des paumes, poings, coudes, épaules… »
Wang xiangzhai, dans un de ses ouvrage, explique à propos du tuishou que « Pendant la pratique du tuishou, il faut être attentif à sa posture. Se concentrer sur les moments où il faut faire un demi pas vers l’avant ou vers l’arrière afin de sortir de l’attaque adverse à l’aide du déplacement. Mais, surtout ne pas chercher à faire des mouvements de bras plus grands ou plus petits. »
Les déplacements permettent d'intégrer le travail du contrôle de la force adverse dans une configuration "d'affrontement" plus proche du combat et doivent permettre d'apprendre à maîtriser les différents angles de placement. Ces angles sont la clef de la fameuse maxime "Avec 1 once de force, je controle 1000 onces de la force adverse". La subtilité de ces déplacements dans la gestion de la distance est tel que les anciens parlaient de "Guider un buffle en le tirant par l'anneau de fer qu'il a dans son naseau"...
Lorsque le tuishou en déplacement à été abordé, il peut être un moyen de travailler sur la distance et le timing juste pour placer une technique ainsi que sur les différentes façons de se sortir d'une situation difficile. Il existe alors différents moyen de contrôler la force adverse dans des configurations bien précises, en rapport avec les trois types de forces : haut-bas, avant-arrière et droite-gauche, lesquelles peuvent s'associer entre elles à l'infini.
Le placement des mains et des bras n'est que le sommet de l'iceberg dans cet exercice qui n'est autre qu'un test de force à deux (shili à deux). Il est donc primordial de ne l'aborder que lorsque la base du yiquan à été maîtrisée, à savoir zhanzhuang, shili et zoubu, laquelle permet d'utiliser une force intégrale et relachée.
Ma yueliang, démontre les nombreuses techniques de tuishou transmise au sein du taijiquan de la filiation de Wu jianquan
Cet exercice s'aborde de manière statique, en pas fixe mais prend tout son sens dans un deuxième temps, lorsqu'il est travaillé en déplacement.
Selon monsieur Yao zongxun : « Les formes de tuishou pratiquées au sein de l’école du Yiquan sont plus proches des conditions d’affrontement lors d’un combat que celles des autres écoles de boxe. Elles comprennent des déplacements ainsi que l’utilisation des paumes, poings, coudes, épaules… »
Wang xiangzhai, dans un de ses ouvrage, explique à propos du tuishou que « Pendant la pratique du tuishou, il faut être attentif à sa posture. Se concentrer sur les moments où il faut faire un demi pas vers l’avant ou vers l’arrière afin de sortir de l’attaque adverse à l’aide du déplacement. Mais, surtout ne pas chercher à faire des mouvements de bras plus grands ou plus petits. »
Yang shaogeng, disciple de wang xiangzhai en shuangtuishou
Les déplacements permettent d'intégrer le travail du contrôle de la force adverse dans une configuration "d'affrontement" plus proche du combat et doivent permettre d'apprendre à maîtriser les différents angles de placement. Ces angles sont la clef de la fameuse maxime "Avec 1 once de force, je controle 1000 onces de la force adverse". La subtilité de ces déplacements dans la gestion de la distance est tel que les anciens parlaient de "Guider un buffle en le tirant par l'anneau de fer qu'il a dans son naseau"...
Lorsque le tuishou en déplacement à été abordé, il peut être un moyen de travailler sur la distance et le timing juste pour placer une technique ainsi que sur les différentes façons de se sortir d'une situation difficile. Il existe alors différents moyen de contrôler la force adverse dans des configurations bien précises, en rapport avec les trois types de forces : haut-bas, avant-arrière et droite-gauche, lesquelles peuvent s'associer entre elles à l'infini.
Différentes techniques de contrôle en tuishou par le maître Guo guizhi
Le placement des mains et des bras n'est que le sommet de l'iceberg dans cet exercice qui n'est autre qu'un test de force à deux (shili à deux). Il est donc primordial de ne l'aborder que lorsque la base du yiquan à été maîtrisée, à savoir zhanzhuang, shili et zoubu, laquelle permet d'utiliser une force intégrale et relachée.
Différents contrôle des mains exécuté par le maître Han xingqiao
La gestion des forces de l'opposant passe alors par un mouvement subil et global du corps en déplacement. Le but final étant d'apprendre à se placer là où l'adversaire est en déséquilibre tout en gardant de grande possibilités d'action.
Un tel type d'entraînement existe dans presque toutes les écoles anciennes de l'art martial. Le point essentiel étant de faire perdre à son opposant son équilibre tout en gardant le sien, condition unique à la possibilité de placer une technique "efficace", c'est à dire une technique qui sera effective quelle que soit la taille ou de la masse de l'adversaire.
Un kata de l'école kodokan, exécuté par Jigoro Kano en personne, utilisant les principes travaillés en tuishou