Une maîtrise exceptionnelle : Yao yue
Dans l'histoire de l'art martial, on peut parfois assister à la disparition d'une école. Cela arrive lorsque des disciples ne parviennent pas à saisir l'essence de l'enseignement de leurs maîtres et que la transmission se perd au fil des générations.
Il arrive parfois également qu'une école nouvelle apparaisse ou bien qu'une école déjà existante voit son blason redoré par un pratiquant. En principe, ce genre d'événement arrive lorsqu'un maître surdoué, qui a réussi à comprendre ce que peu de pratiquants étaient capable d'assimiler, commence à se faire connaitre du publique.
C'est probablement ce qu'ont pu ressentir les pratiquants de Yiquan qui étaient présent au stage dirigé par le jeune maître Yao yue le weekend dernier.
Yao yue a probablement hérité de nombreux gènes de son grand père, l'illustre Yao zongxun, dont Wang xiangzhai ainsi que ses disciples et élèves admirait la capacité d'assimilation et la rapidité d'apprentissage et de maîtrise. Ainsi, à 31 ans, le petit fils de celui en qui certains reconnaissent le successeur du fondateur, possède déjà des capacités et une compréhension de son art digne des plus grands maîtres.
Bien qu'ayant baigné dans l'art martial depuis sa naissance, imitant les postures de son père dès qu'il pu se tenir debout, Yao yue m'a avoué n'avoir commencé une pratique sérieuse du Yiquan qu'à l'age de 10 ans. Il n'a, en revanche, jamais pratiqué aucune autre école que le Yiquan...
Aujourd'hui professionnel, il est l'unique instructeur suppléant l'enseignement de Yao chengrong, son père, au sein de son école. Ce statut particulier lui vaut d'essuyer la plupart des défis que peuvent venir lancer des pratiquants curieux et de s'entrainer entre 4 et 6 heures quotidiennes à la pratique du Yiquan !
Vainqueur de l'open de Tuishou organisé par l'association de recherche pour le Yiquan en l'honneur des 115 ans de la venue au monde Wang xiangzhai, Yao yue décrit cependant le tuishou comme un exercice qui doit permettre au pratiquant d'acquérir des capacités subtils de contrôle de la force adverse et de ses propres déplacements. Il dénigre et regrette l'aspect d'affrontement que lui donne la plupart des pratiquants et explique que cette forme de travail doit être exécuté en un accord complet des deux protagonistes sans chercher à s'imposer par la force, afin qu'il donne de véritables résultats.
L'enseignement de Yao yue est dans la ligne directe de l'enseignement de son grand père. Celui-ci avait su développer le Yiquan de Wang xiangzhai, modifiant quelque peu les postures et y ajoutant des techniques avec poing fermé sous l'influence de la boxe anglaise, que pratiquaient plusieurs disciples du fondateur à un haut niveau. Le Yiquan de Wang xiangzhai, alors dépouillé de toute technique de poing était plus focalisé sur l'utilisation des différentes forces avec l'ensemble du corps.
C'est donc l'ensemble des pratiquants des générations postérieurs qui fut influencé par Yao zongxun puisque ces techniques de poings font désormais partie du panel classique du Yiquan...
Le jeune maître Yao yue a su nous expliquer les différentes techniques de poings et leurs variantes ainsi que les différentes frappes de paumes, coudes, tête, pieds et les mettre en application tout en restant dans une utilisation de la force global, détendu et équilibré. Il fut capable de démontrer les différents shili, leur principes d'utilisation et d'expulsion en déplacement ou en pas fixe et de les mettre en démonstration, ponctuant ses explications de fali et fasheng d'une subtilité rare.
Bref, les maîtres Wang xiangzhai et Yao zongxun, de là où ils se trouvent, doivent être fier d'avoir un nouveau représentant capable de porter haut les couleurs du Yiquan sur la scène international.
Il arrive parfois également qu'une école nouvelle apparaisse ou bien qu'une école déjà existante voit son blason redoré par un pratiquant. En principe, ce genre d'événement arrive lorsqu'un maître surdoué, qui a réussi à comprendre ce que peu de pratiquants étaient capable d'assimiler, commence à se faire connaitre du publique.
C'est probablement ce qu'ont pu ressentir les pratiquants de Yiquan qui étaient présent au stage dirigé par le jeune maître Yao yue le weekend dernier.
Yao yue a probablement hérité de nombreux gènes de son grand père, l'illustre Yao zongxun, dont Wang xiangzhai ainsi que ses disciples et élèves admirait la capacité d'assimilation et la rapidité d'apprentissage et de maîtrise. Ainsi, à 31 ans, le petit fils de celui en qui certains reconnaissent le successeur du fondateur, possède déjà des capacités et une compréhension de son art digne des plus grands maîtres.
Le jeune Yao yue fit déjà la couverture du magazine "Wugui" en avril 2010
Bien qu'ayant baigné dans l'art martial depuis sa naissance, imitant les postures de son père dès qu'il pu se tenir debout, Yao yue m'a avoué n'avoir commencé une pratique sérieuse du Yiquan qu'à l'age de 10 ans. Il n'a, en revanche, jamais pratiqué aucune autre école que le Yiquan...
Aujourd'hui professionnel, il est l'unique instructeur suppléant l'enseignement de Yao chengrong, son père, au sein de son école. Ce statut particulier lui vaut d'essuyer la plupart des défis que peuvent venir lancer des pratiquants curieux et de s'entrainer entre 4 et 6 heures quotidiennes à la pratique du Yiquan !
Vainqueur de l'open de Tuishou organisé par l'association de recherche pour le Yiquan en l'honneur des 115 ans de la venue au monde Wang xiangzhai, Yao yue décrit cependant le tuishou comme un exercice qui doit permettre au pratiquant d'acquérir des capacités subtils de contrôle de la force adverse et de ses propres déplacements. Il dénigre et regrette l'aspect d'affrontement que lui donne la plupart des pratiquants et explique que cette forme de travail doit être exécuté en un accord complet des deux protagonistes sans chercher à s'imposer par la force, afin qu'il donne de véritables résultats.
Yao yue en stage à Paris, juin 2012
L'enseignement de Yao yue est dans la ligne directe de l'enseignement de son grand père. Celui-ci avait su développer le Yiquan de Wang xiangzhai, modifiant quelque peu les postures et y ajoutant des techniques avec poing fermé sous l'influence de la boxe anglaise, que pratiquaient plusieurs disciples du fondateur à un haut niveau. Le Yiquan de Wang xiangzhai, alors dépouillé de toute technique de poing était plus focalisé sur l'utilisation des différentes forces avec l'ensemble du corps.
C'est donc l'ensemble des pratiquants des générations postérieurs qui fut influencé par Yao zongxun puisque ces techniques de poings font désormais partie du panel classique du Yiquan...
Le jeune maître Yao yue a su nous expliquer les différentes techniques de poings et leurs variantes ainsi que les différentes frappes de paumes, coudes, tête, pieds et les mettre en application tout en restant dans une utilisation de la force global, détendu et équilibré. Il fut capable de démontrer les différents shili, leur principes d'utilisation et d'expulsion en déplacement ou en pas fixe et de les mettre en démonstration, ponctuant ses explications de fali et fasheng d'une subtilité rare.
Bref, les maîtres Wang xiangzhai et Yao zongxun, de là où ils se trouvent, doivent être fier d'avoir un nouveau représentant capable de porter haut les couleurs du Yiquan sur la scène international.